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La situation des quartiers

La situation des quartiers populaires en France

Près de 5 millions d'habitants vivent dans les quartiers populaires en France (identifiés par le ministère de la ville) où l’on trouve la majeure partie des grands ensembles d’habitat social. Ils réunissent de nombreuses difficultés : ségrégation sociale, familles nombreuses vivant dans de petits espaces, difficulté d'accès en transports, éloignement des principaux pôles économiques, sociaux-culturels, sentiment d'injustice et de relégation.

La situation de ces quartiers s'est dégradée depuis 20 ans, avec une paupérisation de ses habitants, mais également l'apparition de réactions de violence et repli.

1 500 quartiers ont été identifiés comme prioritaires par le ministère de la ville suite à la loi de Programmation pour la Ville et la Cohésion urbaine, promulguée le 21 février 2014 par le Président de la République. La nouvelle géographie portée par cette loi rationalise, actualise et recentre la politique de la ville au bénéfice des territoires les plus en difficulté. L'identification des nouveaux quartiers prioritaires se base sur le critère unique de la pauvreté (plus de 50% des habitants des quartiers sont sous le seuil de pauvreté, fixé à 60% du revenu annuel médian national). Ces quartiers peuvent bénéficier de moyens spécifiques, mobilisés par l'Etat ou les collectivités dans le cadre des contrats de ville. Le ministère de la ville a également confié en octobre 2015 à l'ANRU (agence nationale de rénovation urbaine), la réalisation du Nouveau Programe National de Renouvellement Urbain (NPNRU), correspondant à un investissement de 5 milliards d'euros. Institué en 2003, l'objectif du PNRU est de transformer en profondeur les territoires qui présentent une forte concentration de ménages en difficulté sociale et économique. Ces quartiers concentrent les situations d'exclusion et de non-droit :

taux de chômage élevé (20,8% dans les quartiers où VoisinMalin intervient contre 11,4% dans l'unité urbaine de Paris)
revenu annuel médian moyen faible (11 285 € dans les quartiers où est implantée VoisinMalin contre 21 288 € en Ile-de-France)
échec scolaire important 
difficultés de maîtrise de la lanque française, en particulier pour les familles primo-arrivantes
sentiment de "relégation" des habitants
faible taux de participation aux élections
insécurité (dans certains de ces quartiers ont sévi des violences urbaines, parfois fortement médiatisées)

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